mercredi 10 juillet 2013

A la découverte des neurosciences...


Je parcourais l'ouvrage de Pierre Hurstel "l'Entreprise réparatrice", quand je suis tombée sur le nom de Jacques Fradin et de l'institut qu'il a créé, l'IME (Institut de Médecine Environnementale). Curieuse, je décide donc de lui écrire. Cordial, il me répond.


Les choses s'enchaînent et je me retrouve à assister à une présentation sur "Les neurosciences pour comprendre les comportements" à l'INC (Institut de NeuroCognitivisme). J'y découvre la complexité du cerveau et ses quatre centres fonctionnels :
- le reptilien : cerveau archaïque qui se charge de notre survie individuelle, 
- le paléolimbique : gère davantage notre positionnement social,
- le néolimbique : siège du mental et de l’apprentissage,
- le préfrontal : siège de la créativité, de l’intuition et de la sérénité. 

L'INC apporte un éclairage sur l’impact des mécanismes cérébraux sur nos prises de décision et comportements, utile aux niveaux individuel, relationnel et organisationnel, matérialisée en "l'Approche NeuroCognitive et Comportementale"

Ma deuxième rencontre avec les neurosciences se fait quelques semaines plus tard, au jardin des thérapies. Il y est question d'intuition. L'intuition est l'affaire du préfrontal et apporte des solutions inédites et performantes dans des situations complexes et inconnues, que les autres centres du cerveau ne peuvent résoudre sans douleur ni stress

Nous sommes aujourd'hui dans un monde complexe et gérer cette complexité par la seule pensée mentale (cerveau néolimbique) semble insuffisant, réducteur. Que seraient nos organisations si on laissait un peu plus de place au préfrontal ? Ne serait-ce pas cela dont nous aurions besoin ? 





jeudi 4 juillet 2013

La stratégie du dauphin - Dudley Lynch & Paul L. Kordis


Mise en relief d'une stratégie dite gagnante, la stratégie du dauphin, versus celles plus largement utilisées que sont celles du requin ou de la carpe. La métaphore du dauphin, dépeint un individu en mutation constante, capable de surfer sur la vague du changement pour s’épanouir et emporter les autres vers le succès. Le dauphin se sait responsable de ses résultats et adopte consciemment la stratégie la plus appropriée à chaque situation. 

En comparaison, les requins et les carpes sont beaucoup plus statiques. Leur comportement se réduit à des stratégies simplistes et à court terme. De fait, ils sont incapables d’évoluer en synergie, leurs solutions manquent d’originalité, et l’innovation leur fait cruellement défaut.


Avis : Cette segmentation des individus via une métaphore au monde marin est une grille de lecture relativement accessible  et intéressante. A découvrir donc, mais à mon sens ne pas se cantonner à cette seule approche, qui pourrait être réductrice.