Je parcourais l'ouvrage de Pierre Hurstel "l'Entreprise réparatrice", quand je suis tombée sur le nom de Jacques Fradin et de l'institut qu'il a créé, l'IME (Institut de Médecine Environnementale). Curieuse, je décide donc de lui écrire. Cordial, il me répond.
Les choses s'enchaînent et je me retrouve à assister à une présentation sur "Les neurosciences pour comprendre les comportements" à l'INC (Institut de NeuroCognitivisme). J'y découvre la complexité du cerveau et ses quatre centres fonctionnels :
- le reptilien : cerveau archaïque qui se charge de notre survie individuelle,
- le paléolimbique : gère davantage notre positionnement social,
- le néolimbique : siège du mental et de l’apprentissage,
- le préfrontal : siège de la créativité, de l’intuition et de la sérénité.
L'INC apporte un éclairage sur l’impact des mécanismes cérébraux sur nos prises de décision et comportements, utile aux niveaux individuel, relationnel et organisationnel, matérialisée en "l'Approche NeuroCognitive et Comportementale".
Ma deuxième rencontre avec les neurosciences se fait quelques semaines plus tard, au jardin des thérapies. Il y est question d'intuition. L'intuition est l'affaire du préfrontal et apporte des solutions inédites et performantes dans des situations complexes et inconnues, que les autres centres du cerveau ne peuvent résoudre sans douleur ni stress.
Nous sommes aujourd'hui dans un monde complexe et gérer cette complexité par la seule pensée mentale (cerveau néolimbique) semble insuffisant, réducteur. Que seraient nos organisations si on laissait un peu plus de place au préfrontal ? Ne serait-ce pas cela dont nous aurions besoin ?