Intriguée par la conférence intitulée "(En)jeux de société", "inspirée" par la FDJ, à la Gaité Lyrique, c'est curieuse de savoir ce qu'il peut s'en dire que je m'y rends.
Après une introduction du président de la FDJ, Christophe Blanchard–Dignac, c'est au tour de Raphaël Enthoven, philosophe, d'introduire le sujet. Selon lui tout est joué dans la vie, nous jouons tout le temps, la vie est un théâtre. Lorsque nous observons une peinture dont les deux dimensions laissent libre cours à notre imagination, en lisant, devant un film, bref, tout serait question de jeu. Jouer nous permettrait de relever le défi de l'incarnation, mais attention à ne pas se la jouer. C'est donc sur cette idée que tout est un jeu, que les jeux commencent.
Après une introduction du président de la FDJ, Christophe Blanchard–Dignac, c'est au tour de Raphaël Enthoven, philosophe, d'introduire le sujet. Selon lui tout est joué dans la vie, nous jouons tout le temps, la vie est un théâtre. Lorsque nous observons une peinture dont les deux dimensions laissent libre cours à notre imagination, en lisant, devant un film, bref, tout serait question de jeu. Jouer nous permettrait de relever le défi de l'incarnation, mais attention à ne pas se la jouer. C'est donc sur cette idée que tout est un jeu, que les jeux commencent.
Autour des différentes tables rondes, Faut-il croire à sa chance ?, Quel rôle joue le hasard dans nos vies ?, Qui ne risque rien n'a rien ? on y trouve du beau monde. Des philosophes, anthropologues, historiens, et des sportifs tel qu'Isabelle Autissier, Marion Bartoli ou encore Jacques Laffite. Du beau monde pour jouer au jeu des questions-réponses.
Des différents échanges, il en ressort qu'il serait davantage question de saisir sa chance qu'au fait de croire à sa chance. On préfère même à la chance, le terme d'opportunisme, dans son côté le plus noble, qui est celui de se saisir d'une occasion qui se présente à nous.
Question de jeu, on nous parle de son utilité sociale. D'abord dans l'enfance, où il permet de stimuler l'audace, d'apprendre à oser, de se confronter au risque, toute proportion gardée. De ce merveilleux apprentissage, nous ressortirions armés pour jouer dans la cour des grands. Mieux, jouer actionnerait notre optimisme, car qui ne l'est pas, ne joue pas.
Si l'on prête beaucoup de vertus au jeu, garde à celui qui s'y laisserait prendre. L'adrénaline provoquée pourrait devenir dans certains cas addictive. Notamment en ce qui concerne les jeux d'argent. Qui, bien qu'ils puissent représenter une sorte d'espérance, cela reviendrait pour certains à sacrifier sa propre liberté et soumettre la félicité à l'extérieur de soi.
Quelle vie serait celle mener comme un jeu ? Un jeu dont on calculerait les prises de risques, guidé par l'audace. Ou l'on réhabiliterait une motivation intra-sèque, par le jeu et la prise de risques, pour donner plus de place à la passion ? Et le jeu en entreprise ? Si l'on en croit ses vertus, ne faudrait-il pas jouer davantage, plutôt que de jouer au jeu du plus fort ?