La logique émotionnelle. La combinaison des deux m'a interpellée, termes en effet qu'on aurait plutôt tendance à opposer. La fondatrice se nomme Catherine Aimelet-Périssol. Elle s'est basée sur les développements des neurosciences et les travaux d'Henri Laborit sur le stress.
"Peur, colère, tristesse… l’émotion raconte notre ignorance, notre impuissance quand une situation nous échappe car nous ne savons pas comment y faire face. Les comportements réactifs de fuite, lutte et repli sur soi qui leur sont associés sont des mouvements intelligents du corps et de l’esprit pour s’adapter dans l’urgence, pour nourrir quand même nos besoins fondamentaux malgré le risque de la situation.
Nos émotions sont issues du dialogue corps esprit pour répondre à une intention intelligente de vie. Même la peur, jusqu’à l’angoisse et les phobies, la colère, jusqu’à l’agressivité et la violence, et la tristesse jusqu’au repli stratégique et la dépression, s’inscrivent dans cette logique de vie. D’où l’importance d’en comprendre le message avant d’atteindre ces extrêmes." *
Besoins | Signaux corporels | Réaction de défense |
En étant attentif à ce qui se passe en nous et donc à l'écoute de ses émotions, il nous est ainsi possible d'en prendre conscience et de trouver le meilleur moyen dans chaque situation de nourrir notre besoin. Et plus précisément de rééquilibrer la polarité du besoin déficiente, dans une situation donnée (exemple : les deux polarités de la sécurité sont la sûreté et la liberté).
Dans quelle mesure cela favoriserait-il des environnements de travail où il fait bien être ? En partant peut-être du postulat que les organisations sont avant tout une histoire d'hommes et que plus les hommes qui la composent seront à même de prendre conscience de leurs émotions pour nourrir leur besoin, plus ils seront satisfaits.. Et pour aller plus loin, nous pouvons présupposer qu'ils seront disposés et disponibles pour le reste, ce qui est loin d'être négligeable.